L’orgasme est-il un processus physiologique identifiable ?
La consultation de la littérature ne nous éclaire pas vraiment. Hippocrate comparait l’orgasme à une crise d’épilepsie. Puis, à partir de 1550, après que Colombo ait décrit l’anatomie du clitoris et l’ait désigné comme l’organe du plaisir féminin, le terme le plus employé est : "spasme vénérien" , pour l’homme comme pour la femme. Ces expressions évoquent un événement court avec des spasmes.
Le mot orgasme est apparu dans la langue française au début du 19ème siècle, il a surtout été vulgarisé par Freud lorsqu’il a inventé le terme orgasme vaginal (1905).
A partir de 1950, Masters et Johnson étudient les réactions sexuelles humaines. Ils observent dans leur laboratoire 694 couples et près de 10 000 orgasmes. Ils sont les premiers à décrire le processus de l’orgasme masculin et féminin, avec des spasmes pelviens qui peuvent s’étendre à tout le corps. Ces spasmes sont la résultante d’un orage orthosympathique (système neurovégétatif accélérateur) avec les signes physiologiques associés :
- La fréquence respiratoire augmente, passe de 14 respirations par minute au repos à un maximum de 40.
- La tension artérielle, autour de 130 mmHg au repos, augmente brutalement au-dessus de 200.
- La fréquence cardiaque, autour de 65 battements par minute au repos, passe brutalement au-dessus de 130, pouvant atteindre, chez certains sujets, des pics à 180.
- La peau présente des rougeurs sur le torse, le visage …
- Les pupilles se dilatent.
Récemment, l’imagerie cérébrale permet d’identifier des zones impliquées dans le plaisir sexuel. Mais, en l’absence de définition cohérente de l’orgasme, il est difficile de savoir si ces études scannent le bref orgasme ou d’autres plaisirs sexuels, comme le long plaisir vaginal.
Nous faisons l’hypothèse que le brutal doublement de la fréquence cardiaque est le signe clinique probablement le plus constant et mais aussi le plus facile à objectiver.
Une première collecte informelle d’une vingtaine de résultats corrobore le brusque et court doublement de la fréquence cardiaque, tant, lors de l’orgasme-éjaculation de l’homme que lors de l’orgasme d’origine clitoridienne pour la femme. Nous avons un enregistrement d’un holter cardiaque permettant de voir cette brève accélération cardiaque. Etrangement, le cardiologue l’a identifié comme un bug, il est même resté sceptique aux dires de la patiente, ce qui montre à quel point les travaux de Masters et Johnson sont largement méconnus actuellement.
Afin de confirmer ces résultats, nous souhaitons étendre les mesures à toutes les zones érogènes susceptibles de déclencher un orgasme PLAISIR SEXUEL : l’ensemble du vagin, le point G, le col utérin, l’anus, les mamelons, ...
Comment participer à l'enquête ?
Du fait de l’intimité de la survenue de l’orgasme, qu’il s’agisse de pratique solitaire ou partagée , nous vous proposons d’utiliser des systèmes de mesure avec enregistrement de préférence que vous utiliserez de manière autonome :
- Cardiofréquencemètre de sportif (ceinture thoracique + bracelet récepteur) premier prix 20 € en lecture instantanée.
- Version pour Smartphone (ceinture thoracique + réception sur Smartphone) avec enregistrement, à partir de 30 €.
Les cardiofréquencesmètres sont déjà nombreux chez les sportifs qui pourront donc participer plus facilement à l’enquête. Pour ceux qui n’en ont pas, vous pouvez en acheter, la dépense est modérée, vous pouvez vous organiser par petit groupes d’amis.
Nous étudions un partenariat avec un fabricant.
La définition actuelle de l’orgasme est : "point culminant de plaisir" , une définition qui fait référence au seul ressenti subjectif.
Il semble que tous les plaisirs sexuels n’aboutissent pas à un orgasme, comme par exemple le long plaisir vaginal. Cette étude permettra d’avancer dans la compréhension des différents processus des plaisirs sexuels. Certains plaisirs sont sous contrôle parasympathique (système neurovégétatif ralentisseur) comme pour l’homme, avant l’éjaculation, qu’en est-il pour la femme ?
Une meilleure connaissance du processus de l’orgasme sera un apport pour la science. Cela permettra peut-être d’identifier d’autres plaisirs sexuels, différents de l’orgasme et tout aussi importants. Ce nouvel éclairage aura probablement de nombreuses implications dans les thérapies sexuelles.
Une meilleure connaissance du processus de l’orgasme sera un apport pour la science. Cela permettra peut-être d’identifier d’autres plaisirs sexuels, différents de l’orgasme et tout aussi importants. Ce nouvel éclairage aura probablement de nombreuses implications dans les thérapies sexuelles.
Le mot orgasme est apparu dans la langue française au début du 19ème siècle, il a surtout été vulgarisé par Freud lorsqu’il a inventé le terme orgasme vaginal (1905).
A partir de 1950, Masters et Johnson étudient les réactions sexuelles humaines. Ils observent dans leur laboratoire 694 couples et près de 10 000 orgasmes. Ils sont les premiers à décrire le processus de l’orgasme masculin et féminin, avec des spasmes pelviens qui peuvent s’étendre à tout le corps. Ces spasmes sont la résultante d’un orage orthosympathique (système neurovégétatif accélérateur) avec les signes physiologiques associés :
- La fréquence respiratoire augmente, passe de 14 respirations par minute au repos à un maximum de 40.
- La tension artérielle, autour de 130 mmHg au repos, augmente brutalement au-dessus de 200.
- La fréquence cardiaque, autour de 65 battements par minute au repos, passe brutalement au-dessus de 130, pouvant atteindre, chez certains sujets, des pics à 180.
- La peau présente des rougeurs sur le torse, le visage …
- Les pupilles se dilatent.
Récemment, l’imagerie cérébrale permet d’identifier des zones impliquées dans le plaisir sexuel. Mais, en l’absence de définition cohérente de l’orgasme, il est difficile de savoir si ces études scannent le bref orgasme ou d’autres plaisirs sexuels, comme le long plaisir vaginal.
Nous faisons l’hypothèse que le brutal doublement de la fréquence cardiaque est le signe clinique probablement le plus constant et mais aussi le plus facile à objectiver.
Une première collecte informelle d’une vingtaine de résultats corrobore le brusque et court doublement de la fréquence cardiaque, tant, lors de l’orgasme-éjaculation de l’homme que lors de l’orgasme d’origine clitoridienne pour la femme. Nous avons un enregistrement d’un holter cardiaque permettant de voir cette brève accélération cardiaque. Etrangement, le cardiologue l’a identifié comme un bug, il est même resté sceptique aux dires de la patiente, ce qui montre à quel point les travaux de Masters et Johnson sont largement méconnus actuellement.
Afin de confirmer ces résultats, nous souhaitons étendre les mesures à toutes les zones érogènes susceptibles de déclencher un orgasme PLAISIR SEXUEL : l’ensemble du vagin, le point G, le col utérin, l’anus, les mamelons, ...
Comment participer à l'enquête ?
Du fait de l’intimité de la survenue de l’orgasme, qu’il s’agisse de pratique solitaire ou partagée , nous vous proposons d’utiliser des systèmes de mesure avec enregistrement de préférence que vous utiliserez de manière autonome :
- Cardiofréquencemètre de sportif (ceinture thoracique + bracelet récepteur) premier prix 20 € en lecture instantanée.
- Version pour Smartphone (ceinture thoracique + réception sur Smartphone) avec enregistrement, à partir de 30 €.
Les cardiofréquencesmètres sont déjà nombreux chez les sportifs qui pourront donc participer plus facilement à l’enquête. Pour ceux qui n’en ont pas, vous pouvez en acheter, la dépense est modérée, vous pouvez vous organiser par petit groupes d’amis.
Nous étudions un partenariat avec un fabricant.
Vos commentaires sont vivement souhaités
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire