dimanche 15 décembre 2013

INTERVIEW POUR N'JOY PLEASURE

« L’éjaculation féminine : accomplissement de la féminité la plus subtile »

INTERVIEW de KRISS pour N'Joy Pleasure

Entretien avec Marie-Noëlle Lanuit, Secret de Fontaine.
S’il est des personnes qui méritent d’être rencontrées, Marie-Noëlle Lanuit en fait partie ! Nos activités nous ont amenés à nous entretenir avec cette spécialiste de la sexualité féminine, et entre autre des femmes fontaines.
Rencontre avec une femme à la voix suave et rassurante, dont les mots et la maîtrise du sujet accompagnent ses consœurs dans leur épanouissement, et pousseraient le plus viril des hommes à vouloir renaître en femme !



 ‘’ Les sextoys sont un empêchement de se toucher soi-même ‘’. Les mystères de l’édition internet sont impénétrables. Cette petite phrase, parmi tant d’autres a été sortie de son contexte et retenue comme ‘pitch’ de ton excellente interview par Audrey Villate pour Le Nouveau Montpelier. En tant que distributeur de sextoys, évidemment, cela ne pouvait que nous interpeler. Nous ne pouvions rêver meilleure occasion pour creuser quelque peu le sujet !

Avant d’attaquer dans le vif du sujet, et pour mieux comprendre ta démarche, peux-tu nous faire une petite présentation de l’étendue de tes activités ?

En dehors des consultations individuelles, j’organise depuis 1 an les « Salons Féminins ». Je parle de la sexualité des femmes autour d’un dîner, et la rencontre est rythmée par des échanges, des partages sans tabou ni provocation. Nous abordons simplement et librement les thèmes de la sexualité, notre corps, notre point G, l’éjaculation féminine, et notre pouvoir orgasmique dans son ensemble. Ces salons connaissent un franc succès, avec une vingtaine de participantes à chaque fois (maximum, afin de préserver la qualité d’écoute et d’échange). En 2014, je lance également les « Ateliers Secret de Fontaine », dont le premier aura lieu en principe fin janvier à Montpellier.

Ce ne sont pas les sexothérapeutes qui manquent, mais à ma connaissance, tout du moins en France, ta spécialisation est unique. Pourquoi avoir misé sur cette niche ?

Tout d’abord, il faut bien comprendre que l’on est dans une recherche d’un « mieux être », ce qui n’entre pas vraiment dans le cadre d’un sexothérapeute. Ensuite, il y a une réelle demande de la part des femmes, car elles ont envie de travailler sur leur corps, leur plaisir, et d’expérimenter. Si j’ai misé sur cette niche, c’est avant tout car je me suis passionnée pour ce phénomène que j’ai découvert moi-même avec la masturbation, en explorant mon corps. J’ai alors fait de multiples recherches, entre autre sur internet, et me suis rendue compte qu’outre une profonde méconnaissance, on trouve énormément d’aberrations.
Il y a encore aujourd’hui beaucoup trop d’obscurantisme sur le plaisir féminin !

L’accueil du public est-il à la hauteur de tes espérances ? Peux-tu nous décrire la participante type de tes réunions ? Peut-on partir du principe que tu agis auprès de femme extrêmement libérée ou au contraire, de femmes en manque d’information sur leur sexualité ?

Ce qui est génial c’est justement qu’il n’y a pas de participante type ! Il  y a tous les âges, de 17 à 77 ans. Je vois autant de femmes libérées que d’autres qui ne connaissent pas leur corps, ou des mères qui viennent avec leurs filles car elles-mêmes ont du mal à leur parler sexualité. D’une manière générale, les femmes viennent surtout par curiosité ou par manque d’information, d’éducation.
Ce que je constate de plus navrant dans l’éducation sexuelle des femmes, c’est queles mots « plaisir » et « consentement » n’existent pas alors qu’ils sont les plus important.

Pour entrer dans le vif du sujet, on sait maintenant que l’éjaculation féminine n’est pas un mythe, mais il a encore beaucoup de « mystères » autour de cela, et de nombreuses  femmes semblent douter de leur capacité à y parvenir. Qu’en penses-tu ?

Il faut d’abord bien intégrer le fait que ce n’est absolument pas une performance ou une qualité ! Je pars du principe que toutes les femmes peuvent éjaculer, tout simplement car les femmes aussi possèdent une prostate, et la stimulation de la zone du point G appuie sur la prostate et déclenche le processus d’écoulement.
Le gros problème quant aux doutes des femmes sur ce phénomène vient avant tout du lâcher prise ! On vit une époque où tout est contrôlé, et du coup on doute surtout de sa capacité à se laisser aller et écouter son corps, à lâcher prise, ce qui est une composante fondamentale pour connaître l’éjaculation féminine.

On a tendance, notamment à cause de la multiplication des vidéos pornographiques, à associer éjaculation féminine et orgasme. Est-ce indissociable, ou doit-on plutôt aborder cela comme une autre forme de plaisir ?

Sans dire que cela soit indissociable, mais c’est étroitement lié.
On peut avoir des orgasmes tout à fait satisfaisants sans éjaculer, mais il arrive aussi que les femmes aient un très léger écoulement chaud au moment de l’orgasme : elles éjaculent sans même s’en rendre de compte…
L’éjaculation féminine, c’est une autre forme de plaisir, une sensation de plénitude, qui, conjointement au lâcher prise, est extrêmement libératrice. A ce moment-là, la femme se sent vraiment en pleine possession de son pouvoir orgasmique, c’est l’accomplissement de sa féminité la plus subtile !

Tant que nous en sommes à ‘’l’éducation’’, t’est-il arrivé de proposer certains accessoires ou toys, je pense notamment aux boules de Geishas, pour une rééducation pelvienne, ou pour lutter contre une sècheresse vaginale ?

Boules de GeïshaOui, bien sûr ! D’ailleurs les boules de Geisha ne servent pas seulement à la rééducation, ce sont des jouets aux multiples possibilités. 
Les vibromasseurs quant à eux sont de véritables starters qui donnent accès à l’orgasme rapidement et simplement, et peuvent également intégrer facilement les jeux érotiques de couple.
En ce sens, c’est formidable que les sextoys se soient démocratisés, ça a levé certains tabous et va dans le sens de la libération. Malgré tout, rien ne remplacera jamais la main pour vraiment connaître son corps. Beaucoup trop de femmes utilisent des sextoys sans jamais avoir exploré leur intimité avec les doigts.

Je sais que ton implication est très forte et principalement axée vers les femmes. Au contraire des hommes dont il est de notoriété publique qu’ils sont adeptes de la masturbation, très rares sont les femmes à avouer se masturber ou même se caresser. Comment expliquer ce phénomène ?

Justement, j’en parle beaucoup aux Salons Féminins.
Le gros paradoxe de notre société est que tout est sexualisé, mais personne n’en parle car on ne sait plus parler de sexualité. C’est d’autant plus vrai pour la masturbation féminine, on n’en parle pas assez voir pas du tout.
Par exemple, un père va généralement avoir une certaine fierté que son fils se touche, alors que pour une fille, on va lui dire que c’est sale, ce n’est pas bien, ont créé un vrai blocage. 
Freud a inventé l’orgasme vaginal et l’a déclaré comme étant le seul valable. On entretien la croyance que toutes les sensations doivent venir de l’homme et de son pénis. Or le seul va et vient d’un pénis dans le vagin ne donne pas un plaisir menant à l’orgasme.

Chez N’Joy-Pleasure, nous sommes persuadés que la jouissance, sous toutes ses formes, est le remède à bien des maux de notre société. As-tu des retours à ce niveau auprès de tes clientes ?

Effectivement, je termine toujours mes conférences dans une dimension plus spirituelle. Les sourires en disent long lorsque j’explique que nous les femmes, nous pourrions changer le monde, libres de notre pouvoir orgasmique.
Je prends souvent l’image de la Fée Clochette : Chaque orgasme est un nuage de poudre magique qui se disperse et se propage.

Au même titre, nous savons d’expérience que les sextoys, comme la lingerie coquine sont d’excellents produits pour optimiser son plaisir, voire re-booster la libido du couple. Quel est ton sentiment sur le sujet ?

Ma première recommandation aux couples en perte de libido, c’est déjà de se redonner des rendez-vous amoureux, fixes, qui vont réinstaller une envie, un désir de l’autre. Il est primordial de conserver des rendez-vous tendresse où l’on se redécouvre.
Dans cette démarche, tous les accessoires sont bons à prendre. Ils contribuent à l’excitation : le fait d’imaginer l’utilisation qui va en être faite, c’est déjà être dans la réalisation de l’acte érotique.
Mais tout cela ne fonctionne que si une femme le fait pour elle, pas uniquement pour son partenaire. Se parer de belle lingerie n’a d’intérêt dans cette démarche que si elle se trouve belle, et pas seulement pour faire plaisir à l’autre.

Peux-tu nous parler de la pochette ‘‘N’Joy-Secret de Fontaines’’ que tu as décidée de proposer à tes clientes ? Comment as-tu défini tes choix de produits et pourquoi ?

Pochette sextoys Secret de fontaineJ’avais des exigences toutes particulières, vous vous êtes d’ailleurs bien tiré les cheveux ! [rires]
Concernant les boules de Geïsha, elles permettent de multiples jeux, mais à condition qu’elles respectent certaines spécificités, entre autre que la ficelle reliant les deux sphères soit assez souple et longue.
Boules de geïsha et mini vibromasseur Secret de fontaineLe vibro quant à lui ne devait pas ressembler à un vibromasseur tel que l’on en voit souvent. Je voulais qu’il soit simple et discret, que l’on puisse l’emmener partout. Pour ce qui est de ses fonctions, une simple vibration forte suffit, puisqu’il est avant tout dédié à la masturbation clitoridienne.

Le mot de la fin sera pour toi. Quel message voudrais-tu transmettre à toutes les femmes mais aussi tous les hommes qui liront cet entretien ?

Tout d’abord merci pour votre intérêt et vos questions. J’aimerais conclure en rappelant que l’art du plaisir sexuel est un long apprentissage. Il passe avant tout par la découverte et la connaissance de son corps et par son érotisation et s’il n’y a pas de cours pour ça, il nous appartient de devenir explorateur, chercheur et découvreur. Au fil de nos expériences, de nos sensations, de notre écoute et de nos lâchers prise, nous construisons cet épanouissement.
Pour finir, je vais citer ce proverbe indien : « Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester… » C’est à chacun d’entre nous de trouver notre chemin, et quel merveilleux voyage…



Les photos sont réalisées par Miss Buffet Froid , Photographe, Coach, Intervenante, Performeuse, Web Reporter
06.20.32.37.98
Lunel, Montpellier et Grand Sud
www.missbuffetfroid.com / www.votrecoachphoto.fr


vendredi 13 décembre 2013

VULVE GÉANTE POUR BALLON ROND ...

Une vulve géante pour accueillir la coupe du monde de football au Qatar en 2022 ... Un peu de parité dans une architecture mondiale dominée par les gratte-ciel phalliques ;-)

Imaginez, 40 000 supporters majoritairement mâles , d'un des sports les plus machistes , dans une immense vulve , regardant des joueurs comme des petits spermatozoïdes qui courent pour shooter dans un ovule ... Dans un pays hyper religieux où la place des femmes est loin d'être une priorité ... Rigolo ! 















Ce stade démesuré est inspiré des boutres, ces voiliers arabes traditionnels qui étaient autrefois utilisés par les pêcheurs de poissons et de perles.  





jeudi 12 décembre 2013

JE NE RESSENS RIEN ... LOUISE 17 ANS

Contactée par Daisy pour répondre à Louise

sur le blog étudiant "Qu'est que j'en sexe" : 

Je ne ressens rien quand je fais l’amour… C’est normal ?

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« Je suis avec mon copain depuis 4 ans et je l’aime beaucoup. Nous avons des rapports depuis 3 ans mais le problème c’est que je ne ressens absolument rien. Ce n’est pas désagréable mais le fait que je sois incapable de ressentir quelque chose me pèse et pourrit notre vie amoureuse. Même seule, bien que j’arrive à me donner du plaisir clitoridien, je n’atteins jamais l’orgasme. Est-ce que je suis normale ? »
 Louise, 17 ans

CE QU’ILS EN PENSENT :
Baptiste, 23 ans : « Cela va de soi mais on ne sait jamais : est-ce que tu as bien pris soin de discuter de cette situation avec ton copain ? Quand ça ne fonctionne pas, c’est important de dialoguer et de ne pas rester seule dans ton coin à psychoter… Peut-être qu’en discutant, ça débloquera quelque chose. »
Marie, 21 ans : « Je pense que ce n’est pas une question de normalité… Apprivoiser son corps et sa sexualité prend parfois un peu de temps, à chacun son rythme et ses envies. Une chose est sûre : si tu vis mal la situation, parle avec ton partenaire et change les choses, ne reste pas comme ça. »

L’AVIS DE NOTRE EXPERTE : Marie-Noëlle LANUIT, sexothérapeute et spécialiste du plaisir féminin.
Bonjour Louise,
Votre trouble est partagé par de nombreuses femmes et l’âge n’y change rien. A force le lire dans les magazines et de voir des femmes jouirent facilement dans certains films (systématiquement et de manière très démonstrative), beaucoup se sentent frustrées de ne pas vivre cette extase.
Mais sachons déjà de quoi nous parlons et ne confondons pas orgasme et jouissance : deux extases sexuelles si différentes.
L’ orgasme est une réaction du corps très mécanique. Quand je parle d’orgasme, je parle de cette sensation très électrique, comme aigüe et très furtive (quelques secondes seulement) dont le clitoris est l’unique déclencheur. Rappelons que le clitoris possède 10 000 terminaisons nerveuses. Le plaisir que vous dites ressentir quand vous jouez seule en caressant votre bouton de rose est certainement un orgasme. La stimulation du clitoris entraîne une série de contractions rapides des muscles du périnée et des organes génitaux ; ces contractions peuvent être très subtiles, presque imperceptibles. Tout cela s’accompagne également d’un changement du rythme cardiaque. Effectivement ça n’a rien à voir avec les longues minutes de râles cinématographiques…
La jouissance est très différente, c’est une sensation plus érotique, plus diffuse et plus sourde, comme une douce vague de chaleur ressentie dans le ventre et parcourant le corps. Elle peut durer plusieurs minutes sans passer par un point culminant de plaisir. Je pense qu’elle s’acquière au fil des expériences et surtout lors de rapports sexuels commençant très lentement, à base de caresses, de massages, de communication et de complicité. Elle n’a pas de marqueur physiologique contrairement à l’orgasme. En fait, il y a très peu de terminaisons nerveuses dans le vagin, donc il est tout à fait fréquent que des femmes ne ressentent pas forcément grand chose avec les « va-et-vient » d’un pénis.
Vous êtes au tout début de votre vie sexuelle, alors pour répondre à votre question : oui vous êtes tout à fait normale car, en réalité, il n’y a pas de normes ! Certes, il y a des statistiques mais souvent sur des enquêtes peu fiables, où les résultats aiment se calquer sur des représentations fausses.
L’art du plaisir sexuel est un long apprentissage qui passe avant tout par la découverte et la connaissance de son corps, par son érotisation et il n’y a pas de cours pour ça.
C’est à chacun d’entre nous de trouver notre chemin, et quel merveilleux voyage…

LE BON AVIS TRENDY :
Encore une fois, il n’est pas question d’être normale ou anormale… Concentre-toi d’abord sur tes désirs sans chercher à te comparer aux autres. Tu dis que tu ne ressens rien mais que ce n’est pas désagréable : tu ressens donc bien quelque chose ! Tu dis même que tu parviens à te donner du plaisir mais pas à atteindre l’orgasme… Et alors ? Atteindre l’orgasme n’est pas une fin en soi ! Evidemment, à force d’en entendre parler, ça donne envie de passer par là. Mais inutile d’en faire une quête absolue. Tu prends le risque d’être déçue à tous les coups. Commence par faire le plein de sensations, avec un peu de chance (et d’expérience), peut-être que tu toucheras le graal du bout des doigts… 
EN BREF : « Le Graal est polymorphe, chacun porte en soi son Graal tel qu’il l’imagine et le cultive. » J.C. Payen, 1981
Daisy

jeudi 5 décembre 2013

PÉNIS ATLAS

Pour une fois (et d'autres) parlons des hommes et regardons leur pénis ! Tout comme les vulves , ils sont aussi variés et uniques que les visages ... 

PÉNIS ATLAS : VOIR ET MONTRER

Qui veut voir des pénis ? 
La question n'est pas si évidente. Quand j'ai reçu le Pénis Atlas (éditions Le Contrepoint) au bureau, ça n'a pas loupé : tous les garçons sont venus me dire que c'était dégoûtant et que je devais être bien malheureuse qu'on m'oblige à me farcir cette littérature et surtout les photos qui l'accompagnent (merci mais ça va). Je m'attendais à quelques vannes, mais pas à ce déferlement... 
Quel est le problème des hommes avec les pénis ?
Et plus précisément : quel est leur problème avec le pénis des autres ? 
A la question : "trouves-tu ton propre pénis dégoûtant ?", aucun collègue ne répond par l'affirmative. Ils sont contents de leur pénis mais ne veulent pas en voir un autre, même pas sur papier.
(Je ne parle pas des collègues de GQ, qui sont délicats comme des porcelaines vénitiennes, mais des collègues de bureau partagé au Danemark.)
Il y a l'affirmation forcenée de son hétérosexualité : besoin de la dire au boulot, de la gueuler à la cantonade, de la répéter à moi en tant que femme - comme s'il fallait me rassurer. Cette affirmation passe par un rejet esthétique "objectif" du pénis, qui serait "objectivement" moche. Sur quels critères ? Le livre présente des photos de cent pénis différents : est-ce qu'ils peuvent être TOUS moches ? Allons donc.
J'insiste encore un peu sur cette scène de bureau étrange mais la haine du pénis est tellement banale que je voudrais m'étendre sur la question. Est-ce que mes collègues se sont rendus compte de la violence symbolique de leurs paroles ? Si les pénis sont dégueulasses et que je les aime, mon désir n'est-il pas illégitime ? Si les pénis sont dégueulasses et que je les touche, et que je les mets dans mon corps, cela ne fait-il pas automatiquement de moi une personne dégueulasse ? Est-ce que ça ne dérange personne de me dire que je suis bien conne d'être hétéro ? Sans parler des gays ?
Il doit y avoir moyen de donner son opinion ("je trouve les pénis moches") sans rappeler à la moitié de l'humanité que ses préférences sont risibles / illégitimes ("les pénis SONT moches").
Et même dans le cas d'une opinion, ce serait pas mal de se remettre en question : on n'a pas affaire ici à un choix esthétique. C'est culturellement que le pénis est dégoûtant. C'est appris. C'est répété. C'est un cliché. Personne ne peut m'expliquer POURQUOI les pénis sont moches - c'est de la soumission aux codes dominants.
Bref, on retrouve ici cette hétérosexualité masculine très spéciale, très codifiée : construite sur le désir des femmes, certes, mais aussi sur le rejet du corps des hommes. Au passage, quand on se sent "naturellement" dans le camp du bon goût, parce que les pénis sont "objectivement" moches, ça s'appelle un privilège.
En somme, quand mes collègues ont cette réaction viscérale (mais pas du tout naturelle), j'assiste pour la millième fois au concours de bite de qui sera le plus hétéro. Pour résumer : le concours de bite de ceux qui détestent les bites.
Franchement, des fois, les garçons sont hilarants.
Bref. Le Pénis Atlas est un ouvrage d'origine norvégienne (mais adapté en version française) qui présente beaucoup plus que 600 photos de pénis (cent hommes photographiés trois fois au repos et trois fois en érection) : on y trouve de l'histoire, de la religion, de la science, des témoignages, et une grosse foire aux questions qui répond à quasiment tout ce qui pourrait vous passer par la tête. Sur 230 pages, seules un tiers sont consacrées à de la photographie systématique. On ne verra aucun visage. Juste les sexes. Tous très identifiables et uniques. On sait qu'il a été difficile de faire bander les modèles. Qu'ils ont souvent refusé d'être photographiés. Que justement c'est encore tabou.
Le projet est ambitieux, bourré de courbes, d'informations diverses et bien sûr d'images - une accumulation qui permet de prendre du recul, de se faire une opinion propre, de sortir du "dégoûtant".
C'est justement parce que leur réaction a été si épidermique que mes collègues auraient dû ouvrir le bouquin, tout seuls, dans leur coin, sans se faire de cinéma. Regarder, observer, comparer, bref développer une pensée critique et esthétique réelle. Si on déteste les pénis, très bien. Mais qu'on me dise enfin pourquoi.

dimanche 1 décembre 2013

LES 400 VULVES DE JAMIE McCARTNEY

"La grande muraille des vulves" 

une oeuvre en 10 panneaux , une sculpture murale monumentale du plasticien britannique Jamie McCartney.  Une vision fascinante et révélatrice , très loin de la pornographie ou de l'art érotique, son travail se veut avant tout éducatif. 

"Ce n'est pas vulgaire , juste des vulves" , explique l'artiste . "L'art crée la conscience sociale et veut inviter les gens à s'arrêter, à regarder, à s'interroger. Il s'agit de capter l'attention  pour éduquer et montrer aux femmes qu'elles ressemblent vraiment à la normale. Pour beaucoup trop d'entres elles, leur apparence génitale est une source d'anxiété et j'étais dans une position unique pour faire quelque chose."

L'artiste a fait des moulages de vulves sur des femmes bénévoles de 18 à 76 ans, entre autres des jumelles , des transgenres, des mères et filles, d'autres avant et après un accouchement. 

Décrit comme "les Monologues du Vagin de la sculpture" cette pièce se veut destinée à changer la vie des femmes pour toujours.

La vulve et les lèvres sont aussi différentes que les visages. McCartney espère que ce travail aidera à lutter contre la croissance exponentielle de ces dernières années des labiaplasties ou nymphoplasties. Cette façon de créer des sexes parfaits marque une tendance inquiétante où l'esthétisme et les pratiques sexuelles sont malheureusement calquées sur la pornographie par manque d'une réelle éducation sexuelle.













jeudi 21 novembre 2013

NU PROJECT - MATT BLUM

Nues, toutes les femmes sont belles 

Aimer son corps est indispensable pour s'aimer … et aimer l'autre et les autres … 

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Le corps d’une femme nue est toujours beau quel que soit son corps sur le blog RVRENARD

Si le regard est amoureux, si la pensée est saine, le corps d’une femme, quel qu’il soit,  peut être beau et dévoiler tant de charmes, tant de sensualité. Voilà ce que le photographe Matt Blum a voulu exprimer dans son projet ‘Nu Project’.
Sans discrimination, il y révèle les corps de femmes jeunes, mâtures, rondes, grosses, petites, touchées par les maternités, glabres, poilues, de toutes origines, … Matt Blum y magnifie leur sexualité. Leur beauté charnelle. Le photographe y capture des femmes, le plus naturellement possible. Rieuses, pensives, concentrées, amoureuses, … Bien évidemment, ce ne sont pas des mannequins stéréotypés, calibrés. Elles sont ‘shootées’ au naturel. Sans maquillage. Sans retouches.
150 américaines ont déjà confié leur corps au photographe et participent au projet. Matt Blum invite toutes celles qui désirent s’y associer en s’inscrivant sur le site dédié.
Lancé en 2005, Matt voudrait communiquer ce projet en ligne en éditant un livre de ses photos. Le livre, qui devrait sortir en octobre 2013, est proposé en prévente sur le site à 45 euros. Un beau projet à encourager.
Merci à la revue en ligne InFluencia (la revue de la communication et des tendances pour l’inspiration de l’article)
NuBook

samedi 16 novembre 2013

GEEK !

Amis GEEKS ... Bons clics et scrolls 
Définitions de geek ,se prononce guik. nom. (mot anglo-américain signifiant fou de). Fan d' informatique, de science-fiction, de jeux vidéo, etc


vendredi 15 novembre 2013

"BUISSON"

TATOUÉ, TOUFFU, LISSE, JEUNE OU VIEUX… AVEC SON PROJET "BUISSON" (" PROJECT BUSH") - POUR LEQUEL 93 FEMMES ONT DÉVOILÉ LEUR INTIMITÉ -, L'AGENCE BRITANNIQUE MOTHER LONDON VEUT LANCER UN DÉBAT SUR LA PRATIQUE DE PLUS EN PLUS RÉPANDUE DE L’ÉPILATION INTÉGRALE.

Par Pauline Pellissier pour GRAZIA le 12 novembre 2013 à 12h09


93 pubis en vedette pour lutter contre la "dictature" de l’épilation intégrale


En association avec plusieurs groupes féministes, l’agence de publicité Mother London a lancé le mois dernier un appel à volontaires pour trouver 93 femmes acceptant de voir leur pubis photographié. L’objectif : montrer qu’il n’existe pas qu’un seul type d’"arbuste", mais une multitude du brésilien au bikini, en passant par l’intégral ou le ticket de métro

Le projet est né de la prise de conscience de Liam Fay-Fright, le directeur de l’agence qui a appris que des jeunes filles de 11 ou 12 ans s’épilaient intégralement, raconte le Huffington Post. Horrifié de voir que l’ épilation intégrale, venue du porno, est devenue la norme chez la jeune génération, ("il s’agit d’une pression exercée par la société actuelle", explique-t-il), Liam a monté ce projet pour dire aux femmes qu’elles ont le choix et que d’avoir des poils pubiens n’est pas honteux. Au contraire.

L’agence a alors fait appel à la photographe londonienne Alisa Connon pour réaliser des clichés de l’entrejambe de femmes volontaires. Si le projet a été bien accueilli par les internautes et les médias, la photo a néanmoins été censurée sur Facebooket certaines femmes, sur Twitter, reprochent tout de même un manque de diversité apparente : une seule femme noire et aucune rousse. Mais comme l’explique l’un des membres de l’agence, l’objectif était bel et bien de lancer le débat sur l’épilation avec une sélection de 93 photos, non de représenter tous les pubis de la planète…

mardi 12 novembre 2013

EST CE QUE JE JOUIS COMME TOUT LE MONDE ?

Contactée par Daisy pour répondre à Jeanne

sur le blog étudiant "Qu'est que j'en sexe" :  

Est-ce que je jouis comme tout le monde ?

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« Bonjour, quand je fais l’amour avec mon copain, il m’arrive parfois d’avoir l’impression de me faire pipi dessus quand j’ai un orgasme… C’est très gênant surtout que je ne sais pas pourquoi ça m’arrive et je ne sais même pas ce que ça signifie. Est-ce que j’ai un problème ? Ou est-ce que ça arrive à tout le monde ? J’aimerais avoir des réponses… Comme ça, je pourrai aussi en parler ouvertement à mes partenaires et leur dire ce qu’il en est. Merci d’avance »
Jeanne, 19 ans

CE QU’ILS EN PENSENT 
Martin, 22 ans : « J’ai couché une fois avec une fille à qui c’est arrivé. Sur le moment, c’est étrange… On se demande ce qui se passe. Et puis après, on s’habitue. J’ai recouché plusieurs fois avec elle par la suite, et ça ne lui arrivait pas à chaque fois. En tout cas, rien d’anormal là-dedans, chacun jouit comme il peut ;)  »
Joyce, 24 ans : « A mon avis, après avoir lu ton témoignage, j’ai bien l’impression que tu as la chance de connaître les joies de l’éjaculation féminine… C’est encore hyper tabou en France (et ailleurs) mais ça existe vraiment. Je ne suis pas spécialiste mais j’ai déjà été en couple avec une fille qui avait les mêmes « symptômes » que toi. Je trouvais ça super flatteur d’arriver à la faire jouir à ce point. Et puis, ce n’était pas sale du tout : inodore, incolore mais chaud… »

L’AVIS DE NOTRE EXPERTE : Marie-Noëlle LANUIT, sexothérapeute et spécialiste du plaisir féminin

Chère Jeanne,
Tu as la chance de vivre « l’effet source », tu es une femme fontaine ! C’estFrédérique Gruyer qui est à l’origine de ce joli terme si poétique. Elle est psychanalyste et psycho sexologue. Elle l’a écrit en sous-titre de son livre « Ce paradis si violent » paru en 1984. Pour faire simple, disons que tu possèdes la totalité de ton pouvoir orgasmique naturellement … alors que bien des femmes le recherche !
Alors tu te demandes d’ou vient cette eau de l’amour ? De ta prostate ! Et oui … toutes les femmes ont une prostate mais peu le savent et trop peu savent l’apprivoiser. Grâce à ses nombreuses et très importantes recherches sur le sujet,Milan Zaviacic, un anatomiste slovaque qui travaille aux États-Unis, a réussi à faire accepter et enregistrer le terme  « prostata femina » au comité fédératif international de terminologie anatomique en 2001. C’est très récent, comme tu le peux le constater ! La prostate féminine est donc enfin reconnue comme organe génital urinaire fonctionnel produisant un liquide prostatique.
Par ailleurs, tu as déjà dû entendre parlé du point G ? Ce point G n’est rien d’autre que la « partie de contact » de la prostate féminine. Juste à l’entrée du vagin, tu as sa tête qui correspond à l’urètre (le petit orifice d’où sort le pipi) et lorsque tu glisses ton doigt tout doucement, tu as le corps du point G ( il suit la courbe de ton doigt , il est comme ondulé ). Enfin un peu plus loin, tu as la queue du point G plus lisse et plus doux.
Je te donne tous ces détails car il est important, pour toi et ton épanouissement sexuel, que tu connaisses bien ton corps. Explore-le , joue avec lui ! Si tu veux en savoir encore plus, je t’invite à consulter mon site.
Enfin, je ne peux pas te parler de tout ça sans faire un peu d’histoire : dans l’Antiquité, l’éjaculation féminine était un événement banal tout à fait ordinaire dans la vie quotidienne et sexuelle des grecs et des romains. Ils appelaient ce liquide le Liquor Vitaé (liqueur de vie). Ils pensaient qu’il était indispensable au processus de reproduction, qu’il avait la même valeur fécondante que le sperme et que le mélange des deux éjaculats pouvait assurer la procréation à lui seul.
Par ailleurs, en Inde on l’appelle L’Amrita : nectar des dieux. L’enseignement tantrique invite et conseille de boire ce fluide à sa source car on le sait être un élément nutritif sain, rempli d’hormones, de vitamines et de sels minéraux. En Inde toujours, on a même retrouvé des statues de déesses jaillissantes dans des temples dédiés au Tantra. On sait aussi que l’éjaculation féminine était utilisée dans de nombreuses pratiques religieuses sacrées. Tu es donc une déesse ;-)
Je te souhaite une multitude d’orgasmes libérateurs et joyeux … Vive le plaisir !

LE BON AVIS TRENDY : Avis aux amateurs/amatrices de films pornos : peu de filles ont la puissance d’un tuyau d’arrosage entre les jambes. Oui, les films pornos vous mentent. Ne vous attendez donc pas à en prendre plein la vue à tous les coups. Commencez par repérer les signes avant-coureurs de l’éjaculation de votre amante et savourez le moment. Vous trouvez ça dégoutant ? Dites-vous que le sperme l’est tout autant… On effleure ici l’épineuse question de la représentation de la sexualité féminine dans nos sociétés. N’hésitez pas à mener votre propre enquête sur le sujet, vous y ferez des découvertes étonnantes ;) Vous pouvez aussi commencer par ça !
EN BREF : « Il ne faut jamais dire : fontaine, je ne boirai pas de ton eau »
Daisy

mardi 5 novembre 2013

AMOUR ? SEXE ? AU JAPON ...

Quand la relation fait peur, quand le sexe ennuie …
2 reportages bien tristes sur une évolution possible de notre société


L'INDUSTRIE DE L'AMOUR AU JAPON

Le Japon est en train de mourir —littéralement. Le pays connaît actuellement la décroissance démographique la plus rapide au monde, tout ça parce que les gens ont arrêté de faire des bébés. En ces temps difficiles, les Japonais ont abandonné l'idée de fonder une famille et préfèrent combler leurs besoins affectifs de manière plus superficielle. On a envoyé Ryan Duffy à Tokyo pour qu'il enquête sur ce phénomène, ce qui l'a amené à visiter des bars à hôtesses et des cercles de prostitution financés par des yakuzas.

Suivie de :

jeudi 24 octobre 2013

AMIS MUSICIENS , BONS SOIRS ...

Musique des corps en harmonie tout en accord ... La partition n'est rien , juste quelques notes couchées debout , un bémol et des soupirs ... Oublions le solfège et laissons place au jeu de l'interprétation ...
Amis musiciens , Bons Soirs ...



vendredi 18 octobre 2013

LES BRANLEUSES de FRÉDÉRIQUE BARRAJA

Un documentaire rare , exceptionnel ! à voir ou à revoir ... des témoignages de femmes sans tabou , des conversations entres copines , des professionnels de la sexo , tous parlent simplement de notre plaisir ... 

Les branleuses de Frédérique Barraja :
"Quête personnelle d'une photographe fascinée par un plaisir qui lui reste étranger, comme à la moitié des femmes, cette enquête intime au pays de la masturbation féminine interroge avec gaieté et légèreté la sexualité des femmes".

Pourquoi interdire ce film au moins de 16 ans ? 

Cliquez sur le lien sous l'image pour démarrer le documentaire sur le site monq-biz

mercredi 9 octobre 2013

VULVA MAGNIFICAT

Secret de fontaine est à Paris le 12 octobre 2013
Une journée spéciale plaisir féminin , des ateliers , des conférences , des partages , une belle journée ! 

Piment Rose présente Vulva Magnificat le 12 octobre 


Programme :

9.00 - 9.30 Accueil 
9.30 - 9.45 Nathalie Giraud et Rabia-Sarah Moutawakil, psychothérapeute, fondatrice du Jardin des Emotions - Présentation de la journée

9.45 -10.30 
Nathalie Giraud - Atelier Conférence : Sexe et Joie
La sexualité est une grande source de joie, de bien-être, de complicité, de créativité et de plaisir : une ouverture à un espace des possibles infini... C'est en se centrant sur son corps, son ressenti, ses sensations, sa respiration, en étant présent à soi dans la pleine conscience de l'autre que l'énergie de la joie peut se mettre pleinement en mouvement. 
Nathalie Giraud est sexothérapeute, fondatrice de Piment Rose pour une sexualité "détabouïsée". Elle accompagne ses clients sur le chemin de la redécouverte d'une sexualité en phase avec soi et avec l'autre. Depuis presque 10 ans, elle anime ses ateliers décomplexés ludiques et pratiques sur la découverte sensorielle et la relation amoureuse.
Plus d'infos sur http://nathalie.pimentrose.net

10.30 - 10.45 Pause et accueil 

10.45 - 11.30 Sandra Triaire 
Atelier Conférence : Vous avez dit énergie sexuelle ?
Dès l'instant ou votre moyen de transport est comparable au bien-être puis au lâcher prise de conscience, votre vie devient le synonyme de fluidité et de légèreté. L'énergie de vie peut alors circuler librement.
Praticienne en bien-être et psycho-praticienne corporel, Sandra Triaire pratique les soins énergétiques, le Tantra de guérison et la sexualité réconciliée depuis plusieurs années. Elle a à coeur d'aider les autres à grandir dans la connaissance du toucher et de la spiritualité.

11.30 - 11.45 Pause et accueil 

11.45 - 12.45 Aurélie Le Guillou 
Atelier Conférence : Méditation Orgasmique
La Méditation Orgasmique est une pratique méditative de 15 minutes entre deux partenaires, le point de connection étant le clitoris. C'est une forme de Yoga pour son Orgasme. Et plus vous pratiquez, plus vous ressentez...
Coach-Enseignante à la Méditation Orgasmique, certifiée par OneTaste.us, Aurélie Le Guillou, navigue entre Paris et San Francisco ou tout a commencé. Elle viendra présenter ce que cette pratique apporte aux hommes et aux femmes en terme de connection, d'attention, d'énergie et de désir lors d'un atelier-conférence.

12.45 - 14.00 Pause déjeuner 
14.00 - 14.15 Accueil

14.15 - 15.15 Marie-Noëlle Lanuit 
Conférence Partage : Secrets de Fontaine…
C'est en questionnant l'histoire et la science que Marie-Noëlle LANUIT nous fait découvrir l'effet source des femmes fontaines. Découvrons comment notre corps fonctionne, apprenons comment jouer avec lui, subtile mélange de contrôle et d'abandon puis révélons la volupté de nos sexualités, révélons notre pouvoirs orgasmique.
Marie-Noëlle Lanuit est sexothérapeute, spécialiste du plaisir féminin et de l'effet source des femmes fontaines. Installée depuis 2001 à Montpellier, elle anime régulièrement des rencontres conférences : véritables moments d'échanges et de connaissances sur nos sexualités. Ancienne danseuse, son parcours atypique, riches de rencontres, sa curiosité et l'amour du plaisir terrestre lui permet de partager avec nous tous les apprentissages d'une sexualité heureuse. 
Plus d'infos sur www.secretdefontaine.com

15.15 - 15.30 Pause et accueil 

15.30 - 16.15 Sylvie Naegellen - Classe / Concept Tao Fitness : Périnée - Du masculin au féminin
Le corps aspire à l'équilibre ! Ce cours conférence vous permettra de prendre conscience de votre périnée et du centre de votre corps et d'éveiller vos centres énergétiques.
Prévoir des vêtements confortables.
Coach sportif avec 15 d'expérience, Sylvie Naegellen propose des cours de gym harmonie, où l'esprit et le mouvement s'accordent pour faire l'expérience d'une véritable douche énergétique.

16.15 - 16.45 Pause et accueil

16.45 - 17.45 Jean-Claude Piquard, sexologue écrivain 
Conférence : Le clitoris, ce cher inconnu
Durant la conférence, l'auteur nous présentera son livre qui retrace l'histoire du clitoris de l'Antiquité à nos jours et le constat est très surprenant. En effet, le clitoris a toujours été connu et reconnu comme l'organe du plaisir féminin sauf ... au 20ème siècle ! 
Jean-Claude Piquard est sexologue clinicien, diplômé para-médical d'Ergothérapeute avec 15 ans de pratique en psychiatrie.
Plus d'infos sur : www.piquard.eu 

17.45 - 18.00 Pause et accueil 

18.00 - 18.45 Gérard Longuet - Atelier Conférence : Dis-moi comment tu bouges ton bassin, je te dirai qui tu es...
Dans cet atelier, à partir de cas pratiques, nous évaluerons et apprendrons à redécouvrir notre bassin physique, symbolique et énergétique et à nous le « ré-approprier » au travers de nos sensations naturelles.
Ostéopathe expérimenté, animateur de stages de chamanisme et de Tantra, Gérard Longuet accorde, au-delà de sa connaissance du corps, une attention et une place particulières à «prendre soin de l’Être» dans toutes ses dimensions.
Plus d'infos sur www.gerard-longuet.com

18.45 - 19.00 Pause

19.00 - 19.30 Le sexe ça se discute - Questions /réponses aux experts

19.30 Clôture 


INFORMATIONS PRATIQUES
Date : Samedi 12 octobre 2013
Horaires : 9h30- 20h00 - Accueil à partir de 9H00
Lieu : " Le Jardin des Emotions" 117 Bd Voltaire 75011 Paris
Métro Voltaire (ligne 9) - Code porte remis sur inscription
Tarif Pass Journée : 20€ individuel - 30€ pour 2 personnes
Tarif Pass 1/2 Journée- 10€ par personne
Réserver sur Pass Piment Rose
Inscription préalable :
Nathalie GIRAUD 
Tel : 06 63 16 27 23
Mail : nathalie.giraud@avec-vos-emotions.com