samedi 26 avril 2014

QUESTIONAIRES - AU COEUR DE L'ORGASME

Enquête sur les plaisirs sexuels
L’orgasme est-il un processus physiologique identifiable ?


QUESTIONNAIRES 


Vous êtes une FEMME et 
vous utilisez un cardio-fréquencemêtre :




Vous êtes un HOMME et 
vous utilisez un cardio-fréquencemêtre :





PROTOCOLE 

Installez votre ceinture sur votre poitrine.
Allumez votre récepteur
ou activez Bluetooth et ouvrez l’application Heart Graph.
Mettez vous en repos 5 à 10 minutes allongé.
Commencez l’enregistrement.
Notez votre Fréquence Cardiaque la plus basse.
Commencez la séquence sexuelle ( cunilingus , fellation , masturbation , pénétration ... ).
Notez votre Fréquence Cardiaque la plus haute. 
Finissez la séquence sexuelle.
Arrêtez l’enregistrement.
Répondez au questionnaire.
Envoyez vos résultats directement de l’application Heart Graph (au mieux vous pouvez achetez l'extension de l'application pour joindre le graph et le fichier TCX) 
ou par mail  l’image (une copie d'écran) de la courbe obtenue : survey@piquard.eu
(attention d’utiliser la même adresse mail que vous aurez renseignée dans le questionnaire).

Faites autant de séquences sexuelles que vous le voulez avec un enregistrement ou un relevé des données pour chacune, et remplissez un questionnaire.





AU COEUR DE L'ORGASME

L’orgasme est-il un processus physiologique identifiable ?
en association avec  Jean-Claude Piquard , sexologue et auteur 

Enquête sur les plaisirs sexuels



Comment participer à l'enquête ? 

Du fait de l’intimité de la survenue de l’orgasme, qu’il s’agisse de pratique solitaire ou partagée, nous vous proposons d’utiliser des systèmes de mesure avec enregistrement de préférence que vous utiliserez de manière autonome :
- Cardiofréquencemètre en lecture directe instantanée (ceinture thoracique + bracelet récepteur) premier prix 20 €. 
Cardiofréquencemètre avec enregistrement (ceinture thoracique + réception sur Smartphone et application Heart Graph)  à partir de 30 €. 

Nous n’avons pas de partenariat avec les fabricants ou les laboratoires , nous sommes totalement indépendants. Les utilisateurs de cardiofréquencesmètres sont déjà nombreux chez les sportifs qui pourront participer à l’enquête. L’aqquisition d’une ceinture est à votre charge ainsi que l’application smartphone (gratuite, seule l'extension pour envoyer vos données est payante 1€79). Nous vous conseillons la ceinture 60 Beats Heart Monitor (Amazon où nous n'avons aucun avantage)et l’application Heart Graph qui rédondent au mieux à nos attentes pour l'exploitations des résultats.

Nous espérons un minimum de 3000 réponses internationales correspondantes à tous les genres , tous les âges et toutes les pratiques sexuelles. L’étude des résultats et nos conclusions sont prévu en 2016.

EXPLICATIONS


La définition actuelle de l’orgasme est : "point culminant de plaisir" , une définition qui fait référence au seul ressenti subjectif. Il semble que tous les plaisirs sexuels n’aboutissent pas à un orgasme, comme par exemple le long plaisir vaginal. Cette étude permettra d’avancer dans la compréhension des différents processus des plaisirs sexuels. Certains plaisirs sont sous contrôle parasympathique (système neurovégétatif ralentisseur) comme pour l’homme, avant l’éjaculation, qu’en est-il pour la femme ?

Une meilleure connaissance du processus de l’orgasme sera un apport pour la science. Cela permettra d’identifier d’autres plaisirs sexuels, différents de l’orgasme et tout aussi importants. Ce nouvel éclairage aura de nombreuses implications dans les thérapies sexuelles.

Récemment, l’imagerie cérébrale permet d’identifier des zones impliquées dans le plaisir sexuel. Mais, en l’absence de définition cohérente de l’orgasme, il est difficile de savoir si ces études scannent le bref orgasme ou d’autres plaisirs sexuels.

Nous faisons l’hypothèse que le brutal doublement de la fréquence cardiaque est le signe clinique probablement le plus constant et le plus facile à objectiver.

Une première collecte informelle d’une vingtaine de résultats corrobore le brusque et court doublement de la fréquence cardiaque, tant, lors de l’orgasme-éjaculation de l’homme que lors de l’orgasme d’origine clitoridienne pour la femme. Nous avons un enregistrement d’un holter cardiaque permettant de voir cette brève accélération cardiaque. Etrangement, le cardiologue l’a identifié comme un bug, il est même resté sceptique aux dires de la patiente, ce qui montre à quel point les travaux de Masters et Johnson sont largement méconnus actuellement.

Afin de confirmer ces résultats, nous souhaitons étendre les mesures à toutes les pratiques sexuelles et toutes les zones érogènes susceptibles de déclencher un orgasme.

La consultation de la littérature ne nous éclaire pas vraiment. Hippocrate comparait l’orgasme à une crise d’épilepsie. Puis, à partir de 1550, après que Colombo ait décrit l’anatomie du clitoris et l’ait désigné comme l’organe du plaisir féminin, le terme le plus employé est : "spasme vénérien" , pour l’homme comme pour la femme. Ces expressions évoquent un événement court avec des spasmes. 
Le mot orgasme est apparu dans la langue française au début du 19ème siècle, il a surtout été vulgarisé par Freud lorsqu’il a inventé le terme orgasme vaginal (1905).

A partir de 1950, Masters et Johnson étudient les réactions sexuelles humaines. Ils observent dans leur laboratoire 694 couples et près de 10 000 orgasmes. Ils sont les premiers à décrire le processus de l’orgasme masculin et féminin, avec des spasmes pelviens qui peuvent s’étendre à tout le corps. Ces spasmes sont la résultante d’un orage orthosympathique (système neurovégétatif accélérateur) avec les signes physiologiques associés : 
La fréquence respiratoire augmente, passe de 14 respirations par minute au repos à un maximum de 40. 
La tension artérielle, autour de 130 mmHg au repos, augmente brutalement au-dessus de 200.
- La fréquence cardiaque, autour de 65 battements par minute au repos, passe brutalement au-dessus de 110, pouvant atteindre, chez certains sujets, des pics à 180. 
- La peau présente des rougeurs sur le torse, le visage …
- Les pupilles se dilatent.

















lundi 21 avril 2014

POINT DU MARI !?

Le "Point du mari" désigne le fait de recoudre plus que nécessaire le vagin après une épisiotomie, lors d'un accouchement, pour l'agrément sexuel du conjoint. Seulement, l'avis de la femme compte peu et ça peut devenir très douloureux. Cette pratique consiste en la pose d’un point supplémentaire pour resserrer le vagin d’une femme après une épisiotomie, dans le but d’augmenter le plaisir sexuel de son/ses futur(s) partenaire(s).

OBSTETRIQUE - Céline V., sage-femme en région parisienne depuis huit ans, réagit à la publication de notre article sur le «point du mari»… En tant que sage-femme hospitalière, Céline V. n’a pas compris le déni de certains gynécologues obstétricien interrogés par 20 Minutes dans un article sur le «point du mari». Cette pratique consiste en la pose d’un point supplémentaire pour resserrer le vagin d’une femme après une épisiotomie, dans le but d’augmenter le plaisir sexuel de son/ses futur(s) partenaire(s). La semaine dernière, Agnès Ledig, sage-femme et écrivain, avait publié un texte dénonçant cet acte médical méconnu et sur lequel planent encore quelques zones d’ombre. Céline V., administratrice de l’un des principaux forums de discussion de la profession, la rejoint sur plusieurs points. Elle s’en explique.

Cette pratique est-elle connue des sages-femmes? 
«Ce n’est pas courant et quotidien. Quand l’une des sages-femmes de notre forum en a parlé récemment, il y avait des femmes qui, comme moi, en avaient entendu parler. Et d’autres qui sont tombées des nues. Les témoignages ont commencé à arriver. La parole s’est libérée. Une collègue m’a expliqué qu’elle avait prévenu le conseil de l’Ordre car un médecin de son établissement fait cela systématiquement aux patientes. Mais elle est perdue parce qu’elle a l’impression que tout le monde s’en fiche. Les femmes ne racontent pas n’importe quoi. On ne peut pas remettre leur parole en question.»
Les médecins peuvent-ils ne pas savoir? 
«Je comprends que des médecins ne puissent pas être au courant. Dans l’un des endroits où je travaille, les médecins ont beaucoup de respect pour les patients. Ils ne connaissaient pas ou alors ils en avaient entendu parler comme une légende urbaine. Comme d’un truc qui se faisait dans les années 50. Par contre, quand je leur ai expliqué, ils m’ont crue. Ils ont été outrés. Cela dépend beaucoup des lieux où les gens travaillent. Moi en huit ans, je n’ai jamais entendu un médecin proposer cela à une patiente.»
Le consentement des patientes est-il vérifié? 
«J’ai travaillé dans une dizaine de structures en huit ans. La notion de consentement sur l’épisiotomie est quasiment nulle. C’est une interrogation qu’on doit avoir en tant que professionnels. On a toujours deux minutes pour expliquer quelles seront les conséquences de ce geste médical (l’épisiotomie). Maintenant, les femmes peuvent choisir. Même si c’est en plein accouchement. Si elles refusent, elles en assumeront peut-être les conséquences. Pour autant, je n’ai jamais entendu un gynécologue ou une sage-femme demander: "Est-ce que vous êtes d’accord?"»
Envisagent-elles une action? 
«Alerter le public, c’est déjà bien. Il faut faire attention de ne pas faire peur. L’hôpital, ce n’est pas l’enfer. C’est important que les couples, les maris soient au courant. Si on leur propose, il faut qu’ils sachent que ça peut avoir des conséquences délétères pour la femme et donc pour leur couple. Il va falloir qu’on en reparle avec les gynécologues pour qu’ils ne démentent pas ce que nous dénonçons. On doit jouer ensemble. On va voir avec des collèges de gynécologues et de sages-femmes. Et pourquoi pas le Conseil de l’Ordre des sages-femmes et des médecins. On doit recueillir un maximum de témoignages pour produire un document à visée scientifique. Les internes en gynéco et les étudiants sages-femme doivent apprendre ça au cours de leur formation.»
Qu’en est-il de la relation sages-femmes-médecins? 
«Avec le mouvement de grève des sages-femmes, énormément de tensions ont été exacerbées. Des articles ont été extrêmement injurieux. Il y a eu des dépôts de plainte. Le corporatisme est très prégnant. On en a un peu gros sur la patate. Dès qu’on dit quelque chose, c’est perçu comme étant contre les médecins. Les gynécologues ne sont pas les seuls spécialistes du périnée de la femme. Nous suturons aussi des périnées. Ce qui choque les gynécologues, c’est quand même la pratique en soi. Ce n’est pas le fait qu’on la dénonce. Mais sur ce type de pratiques comme sur d’autres, il y a un corporatisme qui fait que les médecins ont du mal à entendre un message qui ne vient pas d’eux-mêmes.»


"Point du mari" : quand un syndicat de gynécologues fait preuve d'une misogynie effrontée


Nous avons pu lire avec effroi les propos de Jean Marty dans un article publié hier dans le monde.fr à propos du "point du mari". Interrogé en sa qualité de président du Syndicat des gynécologues-obstétriciens de France, Jean Marty, a tenu dans ce journal des propos emblématiques de la plus pure misogynie et d’un refus minutieux d'entrer en empathie avec les femmes. Ses propos nous alarment sur ce syndicat : si cet homme prétend défendre les intérêts de sa profession, on tremble en pensant combien ils pourraient être opposés à ceux des patientes.

Point du mari : une mutilation

Mal nommée, le "point du mari" est une mutilation sexuelle visant à rétrécir les sexes des femmes au moment de la suture de l'épisiotomie (section du périnée au moment de l'accouchement censée prévenir des risques de déchirures plus graves).

Le "point du mari" viserait à donner plus de plaisir aux hommes lors de la pénétration, rendant le coït douloureux pour les femmes. Cette pratique, taboue, a été récemment révélée par la multiplication detémoignages sur Internet.

Les femmes seraient des menteuses et les médecins des artistes

Décryptons les propos du docteur Marty. Niant tout d’abord que les pratiques dites du "point du mari" puissent exister, il rejette les témoignages qui pourtant fleurissent sur la toile et rétorque "c'est dans la tête des femmes". Pour lui, la parole des femmes ne compte donc pas, il ne peut y avoir que fantasmes, inventions et délires dans la tête d’une femme.

Ce commentaire fait froid dans le dos quand on sait que son métier impose bien évidemment d’écouter et de prendre en compte la parole des femmes qui entrent dans son cabinet.

Il ne s'agirait donc que de dérives de l'imagination féminine ? Lui-même se contredit juste après:

"La chirurgie est du domaine de l'art, on peut penser que certains médecins ont eu l'idée qu'en modifiant un peu leur façon de suturer, ils amélioreraient un peu la sexualité, et ça, ça ne nous choque pas."

Il reconnaît ainsi l’existence de ces pratiques qui ne choqueraient pas le Syndicat des gynécologues-obstétriciens, si tant est qu’elles soient décidées unilatéralement par des médecins, divins artistes touchés par la grâce de leur art, créateurs tout puissant d’une bonne sexualité des femmes. Il les défend donc, et fait passer pour un geste artistique ce qui est en fait une mutilation sexuelle.

Une mutilation d’autant plus grave qu’elle est commise par des médecins, abusant de leur fonction et de leur autorité, sans en informer les patientes.

Un mur de rejet, d'intolérance, d'imcompréhension

Et notre bon vieux gynéco ne s’arrête pas là dans le woman bashing. Il proclame ainsi, du haut de son autorité doctorale :

"Vous avez aussi des femmes qui sont bien dans la victimologie, qui se retrouvent dans une forme de souffrance parce qu'elles arrivent à susciter l'intérêt."

Ce commentaire est gravissime, et à deux niveaux. Tout d’abord parce que nous vivons dans une société où les violences patriarcales sont massives et massivement impunies, où 75.000 viols sont commis par des hommes tous les ans, et où 10% des femmes agressées osent porter plainte.

Lorsqu’elles s'y résolvent, se heurtent à ces même murs de rejet, d’intolérance, d’incompréhension. Mais les propos de Jean Marty apparaissent d'autant plus graves qu'ils sont tenus par un médecin, président d’un syndicat fier d'annoncer sur sa page Internet "la voix toujours raisonnable du SYNGOF est écoutée".

Ceux-là même qui devraient avoir à cœur de défendre l’intégrité physique des femmes. Ceux-là même qui devraient comprendre et reconnaître les conséquences dévastatrices des violences sexuelles.

Un mépris pour les femmes, leur sexe, leurs sexualités

Et puisque chacune de ses phrases est décidément une perle, l’article clôt son interview sur un magistral "Une sexualité épanouie, ce 'n'est pas un cadeau que la nature donne à tout le monde'".

Un médecin devrait pourtant savoir que la nature n’a rien à voir avec une sexualité épanouie ou non. La nature dote chaque femme d’un organe fabuleux, entièrement dédié au plaisir : le clitoris. Mais ensuite les sexualités des femmes sont souvent dévastées par les violences des hommes : viols, prostitution, mutilations sexuelles… et par une société androcentrée qui ne pense que par et pour le plaisir des hommes. Difficile parfois de se réapproprier du plaisir.

Au-delà des pratiques mutilatrices lors de la suture, l'épisiotomie en elle-même est encore pratiquée parfois de façon abusive c'est-à-dire sans être thérapeutiquement nécessaire aux patientes.

Près d'une femme sur deux (en 2002, 68% de celles qui mettaient au monde leur premier enfant) y serait encore soumise, alors que l'OMS préconiserait 10%, et que le taux d'épisiotomie serait de 6% en Suède...

Il arrive également fréquemment que des médecins - internes, gynécologues - ou des sage-femmes, en découpant et ou en recousant, abîment les sexes des femmes alors que cela peut et doit être évité. Précipitation à cause du démantèlement de l'hôpital public, désinvolture, mauvaise maîtrise des techniques chirurgicales, mépris pour les sexualités des femmes.. ?

L'épisiotomie ne devrait jamais être mutilatoire ou traumatisante, causer des douleurs et gênes pour toute la vie. C'est un sujet encore tabou or les femmes ont le droit de savoir et de décider, et doivent être entendue lorsqu'elles dénoncent ce qu’elles subissent.

Une clarification du SYNGOF et une action de Marisol Touraine s'imposent

Que le président du SYNGOF participe à ce système d'inversion qui consiste à traiter les femmes qui se plaignent de menteuses, et à présenter ceux qui les blessent comme des "artistes", est inadmissible !

Représente-t-il réellement la position du syndicat et de ses membres? Une clarification s'impose. Plus généralement, pour que toute la lumière soit faite sur ces pratiques et préserver la santé des femmes, nous demandons à Marisol Touraine d'agir. Signez notre pétition !

Les publications sur le sujet de l'épisiotomie et du point du mari amènent très rapidement des commentaires et témoignages de la part de nombreuses femmes. Il nous paraît nécessaire de les écouter et de collecter leur parole. Voici un espace pour laisser votre témoignage.


Marisol Touraine: nous voulons une enquête sur le "point du mari"

Pourquoi c'est important


mercredi 16 avril 2014

SALON FÉMININ ... LITTÉRATURE ÉROTIQUE

Secret de fontaine organise le premier Salon féminin Hors série spécial Littérature Érotique à Montpellier le 24 avril. Une soirée complète entre adultes de toutes générations pour parler de plaisirs, de sensualité et de sexualités , avec élégance, simplicité et poésie autour de lectures de textes choisis pour s'ouvrir à l'imaginaire, aux fantasmes et aux mondes érotiques.
Comme un prémisse de notre Salon littéraire ... Délices érotiques et des extraits qui donnent envie ... avec le dernier album de Arthur H. L'Or D'Éros










et comme le cadeau d'une amie partagé , ce texte extrait de son dernier livre ELLE en préparation d'édition sur le site de co-production Bibliocratie 

Extrait inédit - ELLE par Lady Tang

...{ Elle pose sa bouche sur la sienne. Il la mange, goulument, longtemps. Ils se goutent. Parfois, elle attrape un flacon d'huile et le verse sur son torse. Commence à étaler le liquide parfumé avec ses mains, puis avec ses seins. Un premier orgasme la secoue, violent. Un ciel d'orage rempli d'éclairs. Son corps glisse sur le sien en descendant jusqu'à s'empaler sur lui. Elle remue ses hanches, ondule, pour qu'il l'explore, au plus profond d'elle. Elle serre son sexe autour du sien. Il pousse un grognement doux. Elle s'immobilise, attend, jusqu'à ce qu'il recommence à bouger, imprimant des mouvements de va et vient qu'il module, attentif à son plaisir à elle. Parfois, il la fait se déplacer à peine, pour qu'ils se captent dans le miroir. Elle saisit leur image, aperçoit ses fesses, qu'il attrape fermement. Pour s'enfoncer plus encore. Ou alors il la prend par derrière, à genoux, l'assoit sur lui et sourit à leur reflet}...


jeudi 3 avril 2014

HYMNE AU CLITORIS

à la lecture de ce texte , je jubile , j'exalte , je partage :

Lu dans Féminin Bio écrit par Delphine Lhuillier ethnologue de formation. Responsable éditoriale de generation-tao.com, elle a participé à la création du Centre Tao Paris et est également formatrice en Wutao®. Elle est initiatrice du Festival du Féminin®, né en 2012, qui a désormais acquis une dimension internationale.

Hymne au clitoris


Un court texte pour rendre hommage à cette "graine de plaisir" qu'est notre clitoris, qui n'a pour seule fonction que de nous donner du plaisir !

Waouh, oui, je crois que je peux le dire, j’adore mon clitoris ! 

Jusqu’à son nom. Ses douces sonorités. Son "clit" qui sonne comme un "eurêka, j’ai trouvé !". Son "o" qui s’exclame comme un "oh, que c’est bon !", son "ris" qui crisse tout en malice. Je l’aime pour le plaisir qu’il me procure.

Pour sa douceur. Pour son authenticité. Il me décharge de mes tensions et me promène dans la voie lactée.

Longtemps honni, humilié, désavoué. Encore mutilé de par le monde pour ce qu’il représente, une voie de plaisir pour les femmes, et donc une voie d’émancipation et de liberté. Pensez que cet organe, cette "graine de plaisir" comme l’appellent les taoïstes, n’a pour seule fonction que celle de nous donner du plaisir ! Il est totalement déconnecté des fonctions reproductrice et urinaire.

Alors oui, rendons-lui grâce ! Car il nous conduit à l’orgasme, favorise nos relations sexuelles, stimule notre excitation, agit comme lubrifiant, et j’en passe ! Chacun d’entre nous, femmes et hommes confondus, devrions lui élever un autel !

De grandes lèvres et de petites lèvres qui le protègent, un capuchon, tel un prépuce, qui le couronne, je me sens pleine de gratitude envers la chirurgienne Helen O’Connell pour nous en avoir révélé tous les mystères. En 1998, cette Australienne découvre que les opérations faites aux femmes dans la région pelvienne étaient traumatisantes. Elle réalise que c’est par ignorance du profil anatomique du clitoris. Elle commence alors ses études et pallie le manque d’informations à son sujet.

Elle nous révèle que le clitoris est la partie émergée d’un organe qui se prolonge en nous, grand comme un pénis. Qu’il possède huit mille capteurs sensitifs. Natalie Angier, auteure de Femme !, nous précise : "… soit la plus grande concentration de terminaisons nerveuses dans l’organisme. Plus que le bout des doigts, plus que les lèvres, plus que la langue, et deux fois plus que le pénis. "

Ces terminaisons nerveuses directement reliées au cerveau, la stimulation de notre clitoris déclenche dans notre organisme un déferlement d’ocytocine, l’hormone du plaisir. Qu’il soit long, petit ou charnu, dès qu’il est excité, il gonfle, se gorge d’afflux sanguin et redresse sa tête pour nous combler de merveilles. 

Oui, mon clitoris, et tous les clitoris du monde, comment ne pas vous dire que je vous aime.